Nous y voilà, dernière semaine avant le 39ème marathon de Berlin. Dimanche 30 septembre 2012, si tout va bien, je serai dans les rues Berlinoises, au milieu de 40000 autres coureurs, pour rejoindre au bout de 42 kilomètres la Porte de Brandebourg.
Probablement pas en 2h03’38’’ (Record du parcours et record de la distance), mais avec environ 1h10 supplémentaire, histoire de prendre le temps d’admirer l’environnement et de profiter de l’évènement (une inscription à un marathon reste toujours chère, autant ne pas aller trop vite pour la rentabiliser un peu plus :-D).
Ayant pour ambition de passer sous les 2h58 au moment de mon inscription, je vais finalement revoir mon temps à la hausse (3h08/3h12) du fait d’un certain manque d’entraînement, le tout entrecoupé d’une semaine de vacances pendant laquelle l’entraînement en course à pied s’est réduit au quasi néant. Objectif donc : entre 4’29’’ (13,5 km/h de moyenne) et 4’34’’ (13,2 km/h de moyenne) au kilomètre !
Je vais cependant essayer de courir le marathon en negative split. Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, il s’agit de courir la seconde partie du marathon plus vite que la première. Grosso modo, cela veut dire partir sur une base de 4’34’’ au kilomètre sur le premier semi-marathon, puis de courir le second semi-marathon sur une allure de 4’29’’ au kilomètre. Je n’aurai surement pas un métronome dans la tête, mais ma dépendance au GPS m’aidera très certainement à me caler sur les bonnes allures. Bref, une gestion de course intéressante pour laquelle il ne faut pas partir trop vite et savoir en garder sous le pied.
Au-delà de l’aspect purement objectif chronométrique, la dernière semaine avant un marathon est également pour beaucoup de coureurs abordée avec certaines interrogations :
– « Dois-je arrêter de m’entraîner et faire du jus au risque de perdre mes acquis ? »
– « Dois-je faire une sortie longue à J-7 ? »
– « Dois-je faire une sortie de mise en jambe la veille ? »
– « Que dois-je manger les trois jours précédents la compétition ? »
– « Dois-je faire le régime dissocié scandinave pour éviter le mur ? »
J’ai décidé pour ma part de ne rien changer à mes habitudes, sortie longue course à pied et vélo le week-end précédent, sortie « à allure » en semaine, natation entre deux et ce jusqu’au milieu de la semaine. Peut-être une dernière sortie en endurance la veille ou l’avant-veille « histoire de » et rouler jeunesse.
Bien entendu, le marathon est également un prétexte pour profiter d’un week-end prolongé, visiter Berlin et goûter aux spécialités locales (Bières, Bretzels, pourquoi pas une petite choucroute, sans oublier un bon plat de Spatzels la veille), du coup, manger, boire ou courir, il va bien falloir choisir à J-2 et J-1…
Je découvre ton blog avec plaisir.
D’autant que j’ai un parcours similaire au tien, même si 2h58 au marathon reste pour moi du domaine du rêve !
Mais j’ai fait 3h08’55 à Paris 😉
Bonne course à Berlin, j’ai toujours entendu dire que c’était un marathon à faire (parcours & ambiance)… J’attends ton CR avec impatience.
salut mec,
Bon bin à S-1, je ne changeais rien à mes habitudes. Une grosse sortie le dimanche ou le lundi pour me vider de mes derniers glucides, des sorties plaisir jusqu’au mercredi avec une prédilection pour la natation et le vélo puisque moins traumatisant pour le corps.
Le jeudi, une petite sortie à pied en rythme et repos complet le vendredi. Samedi ou la veille de la course, sortie tranquille sur le parcours, la fin en général.
Sans oublier que dés le jeudi, je ne quitte jamais ma bouteille de malto
Et bon courage mon gars, tu croiseras peut-étre ma soeur, son mari et son beau-fils