Entre ces week-ends prolongés du mois de mai, j’ai eu la chance de quitter le temps grisâtre de Paris pour la campagne Barcelonaise, à un vingtaine de kilomètres au Nord de la capitale Catalane le long de la mer Méditerranée (à Mataró plus exactement). Pour les cyclistes et les triathlètes avertis, ce nom leur dit peut-être quelque chose car Mataró est située à quelques kilomètres au Sud de la Costa Brava et des villes de Lloret de Mar, Tossa de Mar ou San Felui de Guixols, hauts lieux de stages d’entraînement de pré-saison sportives.
Et qui dit congés dit vélo, qui dit vélo dit également un excellent moyen de découvrir une région, ses petites routes et ses coins pittoresques. Et comme la région est vallonnée, c’est aussi le moyen de travailler le coup de pédale dans les bosses en vue du triathlon de Belfort, de ses 87 kilomètres de vélo et de la montée du Ballon d’Alsace.
Etape 1 : Le Parc Naturel du Montsenny
Ma première sortie avait pour objectif de découvrir le Parc Naturel du Montsenny, et plus précisément de grimper jusqu’à Sante Fe del Montsenny, petit coin perdu quasiment au sommet del Turo del Home, point culminant du massif du Montsenny (1706 m).
En partant de San Celoni, la montée est longue de 25 kilomètres pour un dénivelé positif de 1041 mètres, soit une pente moyenne de 4,2%.
Ponctuée de quelques pauses photos et ravitos, cette montée relativement longue est l’occasion de serpenter au milieu de la végétation méditerranéenne et surtout d’avoir en guise de récompense un superbe point de vue sur El Maresme.
La route est vraiment belle, propre, et la descente depuis Santa Fe de Montsenny vers San Celoni est des plus plaisantes. La montée est bien évidemment faisable dans l’autre sens (en montant par Campins et en redescendant par Santa Maria de Palautordera), et les plus courageux pourront même pousser jusqu’au sommet en empruntant la route en impasse qui y mène.
Etape 2 : Le parc Naturel del Montnegre i el Corredor
La seconde escapade était orientée vers la découverte des routes pittoresques du parc naturel del Montnegre i el Corredor. Entre le bord de mer et une trentaine de kilomètres en rentrant dans les Terre, ce tracé offre de très belles bosses sur des routes peu fréquentées, de très beaux panoramas sur la mer méditerranée, et la traversé de petits villages dans les hauteurs qui tranchent avec le dynamisme et l’agitation des villes côtières.
Orrius, Dosrius, Valgorguina, San Cebria de Vallata, Sant Vicenç de Montalt, retenez ces noms car les routes y sont très sympas, on serait presque tenté de s’y arrêter pour prendre un café (9h du matin) ou une petite « Cerveza » – la San Miguel n’est pas mauvaise du tout – (plutôt sur les coups de 12/13h lorsque le soleil commence à se faire ressentir).
Et le sport dans tout ça
Le sport dans tout ça ? Et bien déjà pas mal de calories dépensées, mais surtout, beaucoup de dénivelés par rapport à mes tours de roue habituels en Vallée de Chevreuse. Plus de 1500m de dénivelé pour moins de 100 kilomètres, ça ne m’arrive pas souvent, et pas uniquement sur des bosses de un à deux kilomètres. 25 kilomètres de D+ d’un coup, ça fatigue, ça fait chauffer les cuisses par moment, ça oblige à bien maîtriser son effort, son coup de pédale et les ravitaillements pour ne pas être totalement sec en cours d’ascension. J’espère bien qu’à côté de ça, la montée du ballon d’Alsace du triathlon LD de Belfort (1er juin 2013) semblera sensiblement moins difficile !
Quelques infos pratiques
S’y rendre :
- En avion, l’arrivée se fait à l’aéroport de Barcelone ou de Girone – De nombreux vols au départ de Paris, Beauvais, Lyon…
- En train, à la gare de Barcelone.
- En voiture : 1030km depuis Paris, 340km depuis Montpellier, 180km depuis Perpignan.
Carte de la région : MICHELIN Zoom 147.
Location / Achat de matériel : SBR Store (http://www.sbrstore.com/) à Mataró (Via Sergia, 69).
Divers : Les Espagnols sont plutôt cordiaux avec les cyclistes sur les routes ; les vélos sont acceptés dans le Renfe (l’équivalement du RER en Espagne), et permettent de se rendre facilement dans les villes côtières du Sud de la Costa Brava depuis Barcelone.
Salut Pierre,
chouette ta virée en Espagne !!!!
On pensera a toi le 1er juin. Prépare des habits chaud :-S
J’espère qu’on se verra au XL le 8 septembre.
@+
Saluy Eddy, merci ! Malgré la beauté du parcours et la qualité de l’épreuve, je ne pense pas être du côté de Gerardmer cette année, étant donné que je serai au triathlon d’Aix en Provence deux semaines plus tard.
Je déterre un peu mais je pars en Espagne et justement à Mataro ce week end pour deux semaines. Je voulais savoir si les routes n’étaient pas trop dangereuses d’un point de vue circulation. J’ai pu voir les routes de la Costa Brava avec des gars sur des portions de voie rapide en file indienne dans la bande d’arrêt d’urgence… Les routes secondaires sont elles plus sympa?
Bonjour Julien, dans l’ensemble les routes sont biens, il faut juste éviter la grande route qui longe la mer.