Tout comme l’année dernière, le mois d’octobre est synonyme de coupure. Après une saison bien remplie, c’est un passage obligatoire pour laisser le corps se reposer et retrouver de la motivation afin d’affronter l’hiver en vue de la saison 2017.

L’année dernière, j’avais coupé quasi-totalement deux semaines au mois d’octobre (rien sauf du vélo 100% plaisir le week-end). A cette période en 2015, la saturation était à la fois psychologique et physique. En effet, après un début d’année avec deux béquilles qui avait beaucoup pesé sur les mois qui ont suivi, j’avais finalement terminé sur l’Embrunman mi-août, épreuve qui avait laissé des traces jusqu’à la fin de la saison.

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Cette année, la situation est tout autre. Malgré presque 30 dossards épinglés au cours des 7 derniers mois, la fatigue physique est bien moindre et l’envie de couper n’est pas particulièrement présente. Néanmoins, je reste convaincu qu’une période coupure – totale ou non – fait partie intégrante de la saison afin de recréer la motivation qui nous fait progresser.

En ce début d’automne, j’ai donc décidé, pendant quelques semaines, de réduire le volume d’entraînement en partant sur les bases suivantes :

  • Réduire fortement le vélo en roulant uniquement si la météo est clémente pour profiter des derniers jours agréables avant l’hiver, le tout au plaisir sans se faire violence.
  • Continuer la course à pied en privilégiant les séances à basse intensité.
  • Reprendre progressivement la natation afin de repartir sur de bonnes bases pour cet hiver.
  • Profiter de l’occasion pour faire de l’exercice physique autrement.

Certains diront que ce n’est finalement pas vraiment une coupure. Mais rien que le temps libéré par la réduction du volume à vélo donne ce sentiment de pause et de relâchement. L’envie de couper n’y est pas vraiment, ce d’autant plus qu’en 2015, après deux semaines et des excès en tout genre, j’avais pris 3 kilos que j’ai mis 11 mois à reperdre. Cette année, je ne veux pas faire la même erreur.

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A l’heure où vous lisez ces lignes, je profite donc de cette pseudo-parenthèse sportive au soleil. Me voilà au bord de la mer sans mon vélo mais avec mes baskets et mon maillot de bain pour enfin profiter des vacances, mais aussi pour faire du jus, et reprendre des forces avant de rentrer dans les derniers mois de 2016.