Courir dans Paris, une hérésie pour certains, un hymne à la pollution pour d’autres, et pourtant Paris est un terrain de jeu et d’entraînement insoupçonnable sur lequel on rencontre de plus en plus de coureurs à pied.
L’avantage de Paris, c’est que quelque soit l’heure, on ne se retrouvera jamais seul le long d’une route non-éclairée avec pour seul compagnon sa frontale et la peur de mettre les pieds au mauvais endroit. Je parle notamment pour ceux qui sont tributaires de leurs heures de boulot et ne peuvent profiter de la lumière du soleil pour s’entraîner lorsque les jours raccourcissent.
Malgré les parcs qui ferment tôt, courir à Paris sur les trottoirs, les esplanades et les larges allées est tout à fait envisageable. Certes, il sera difficile de faire des grosses séances de fractionnées, mais pour les longues séances d’endurance fondamentale, traverser Paris et ses quartiers s’avèrera plutôt ludique : la Tour Eiffel qui scintille à droite, le Trocadéro à gauche, Notre Dame et les cars de Japonais un peu plus loin et enfin la Bibliothèque Nationale, parcourir la capitale en courant est, pour ainsi dire, super sympa et divertissant.
C’est là que je dois y réaliser 75% de mes séances de course à pied hivernales, à slalomer entre les voitures ( en ce qui concerne la location, vous trouverez ici les meilleures offres de location de voiture à Bruxelles et location de voiture à Paris ), les touristes qui visitent la capital, les personnes qui prennent l’apéro, ceux qui rentrent du boulot et parfois même ceux qui sortent de boîte.
A titre d’exemple, voici quelques coins dans lesquels un petit footing peut s’improviser :
– Le long de la Seine entre le Trocadéro et le Pont Neuf.
– Sur le champ de Mars.
– Sur l’esplanade des Invalides.
– Dans le quartier de la bibliothèque François Mitterrand.
– Le long des contres allés des boulevards extérieurs du 16ème arrondissement.
– Le Jardin des Tuileries.
Je ne parle pas ici des parcs parisiens (Parc des Buttes Chaumont, Parc Monceau, Parc André Citroën, Jardin du Luxembourg…) ni des bois de Boulogne et de Vincennes qui offrent un cadre un peu plus bucolique (et qui ont également leur particularité :-D), mais bel et bien du bon bitume parisien, des arrêts aux feux rouges et des gaz d’échappement !
A bon entendeur, si l’envie vous tente de parcourir Paris les runnings au pied, soyez quand même prudent car entre les Vélib’s et les chauffeurs de taxis, la mort guette à chaque tournant.
Je ne cours que dans Paris ! (Sauf en vacances), mais bon surtout dans les endroits dont tu ne parles pas : parcs et bois 😉 y a moins de velib’ et de voiture.
Le bois de Boulogne avec les lacs et Longchamp (tu regardes les vélo en même temps) c’est formidable pour les sorties longues, et pour la VMA, j’adore le parc Monceau : on trouve toutes les distances qu’il faut et le tour fait environ 1 km, en plus revêtement idéal pour courir…
Je fais aussi mes sorties longues à Boulogne (Lac, Longchamp, Bagatelle…). Par contre, c’est surtout le soir en semaine que je cours dans Paris.
Monceau, il m’arrive d’y passer, c’est à 5 minutes de chez moi ! Par contre, le tour de 800m répété maintes et maintes fois, j’ai un peu de mal 🙂
Au plaisir de se croiser sur ces terrains d’entraînement !