Les nageurs l’auront compris, la natation est un sport à dominante technique a travers la répétition des longueurs, la répétition des gestes correctes pour mieux assimiler la mécanique de la natation. Mais derrière ce côté purement technique se cache deux principes distincts. D’un point de vue mécanique, aller vite en natation est basé sur deux axes :

  • La puissance que le nageur génère pour avancer.
  • La réduction des frottements qui limitent son avancement.

En effet, un nageur sera très puissant au niveau de la propulsion mais ayant une forte résistance à l’avancement aura une vitesse limitée. De même, un nageur dont le corps offre une faible résistance à l’eau mais qui n’a pas la puissance suffisante sera lui aussi limité. Vous comprendrez donc que pour devenir très bon nageur, il faudra passer par l’amélioration de ces deux axes. Ou si vous êtes déjà bon dans l’un des deux axes, de concentrer votre entraînement sur le second.

Améliorer sa propulsion

Un nageur avance à partir de la force générée par ses bras sur l’eau et par ses battements. Qui dit force de propulsion dit appui dans l’eau et vitesse de poussée de l’eau.

La meilleure image pour comprendre la mécanique de poussée sur l’eau reste le mouvement de traction que vous effectuez sur le bord du bassin pour sortir de l’eau. C’est cette même sensation qu’il faut ressentir. Pour travailler ses appuis, certains éducatifs resteront les exercices clés pour progresser : Grand chien, petit chien, crawl un bras etc.

Le travail avec plaques en se focalisant sur la sensation de cet appui aussi être un bon moyen de travailler sur la sensation de poussée.

Réduire la résistance de l’eau exercée sur le corps du nageur

Moins un nageur générera de frottement dans l’eau et plus il ira vite. Le but est de réduire sa surface frontale ainsi que les turbulences exercées.

L’horizontalité est un des points clés pour améliorer sa glisse dans l’eau.