Voilà plus de trois mois et demi que je me suis blessé, et depuis un mois et demi que j’ai repris le vélo. Après mes différentes radios de contrôle et mes visites successives chez le chirurgien, il m’est toutefois encore fortement déconseillé de reprendre la course à pied afin de laisser au corps le temps nécessaire pour récupérer pleinement.
Il m’a été préconisé d’attendre 4 mois post-opération pour me remettre à courir, ce qui m’amène au mois de juin, en plein cœur de la saison de triathlon. N’ayant pas enfilé les runnings depuis le 1er janvier 2015, je vous laisse imaginer la difficile remise en route et la lente agonie qui peut m’attendre sur des courses de type Longue Distance. Je vais donc rester sage, éviter tout risque de blessure dû à une reprise trop rapide et remettre à plus tard dans la saison les épreuves de triathlon.
Estimant qu’il faut grosso-modo 2 ou 3 mois afin de retrouver un minimum de niveau de forme en course à pied, cela me conduit directement au mois de septembre pour m’estimer performant sur les épreuves longue distance sur lesquelles je m’en suis jusque-là tirer le mieux.
Quatre mois sans épreuve de triathlon en vue, j’ai fais le choix de réaliser une première partie de saison orientée sur le cyclisme. Etant d’une nature très diesel, je me suis d’ores et déjà forcé à m’aligner sur des courses d’un type que je n’aime pas et sur lesquelles je n’ai aucune chance de briller : des courses UFOLEP/FFC – parfois limite Critérium – faite d’accélérations, de relance et de victoire au sprint.
N’ayant pas l’âme d’un coursier, je passe la grande partie des courses devant, à y laisser trop de force pour finalement terminer dans le milieu du classement.
Peu importe, le principal n’est pas là. J’y vais avant tout pour progresser dans un domaine où je suis mauvais, persuadé que du rythme à vélo sera toujours bon pour les épreuves futures de triathlon, mais aussi pour développer la caisse nécessaire en course à pied. Étonnamment et malgré un manque cruel de réussite, je commence même à prendre goût à ce nouveau type de compétition : une attaque par-ci, une attaque par-là, recoller une échappée…qui s’apparente finalement à un jeu.
Et je ne compte pas m’arrêter là en participant à quelques cyclosportives bien choisies sur lesquelles j’espère mieux m’en tirer.
“malgré un manque cruel de réussite” ????
Tu termines 2eme et 1er sur les deux dernières courses du we, petit cachotier ! ; ))