La poche synoviale sert de protection entre les os, composée d’une membrane de fibres élastiques et de graisses enveloppant le liquide synovial. Cette poche réduit le frottement dans les articulations à l’image la graisse à l’intérieur d’un roulement. L’épanchement de cette poche est un problème connu des coureurs et triathlètes.
Cas possibles
Un manque de liquide synovial à l’intérieur de la poche augmente la friction à l’intérieur de l’articulation, favorise l’usure du cartilage et à plus long terme l’apparition d’arthrose. A l’inverse, un trop plein de liquide provoque un gonflement réduisant l’amplitude possible des mouvements articulaires. Suite au gonflement, des tensions internes apparaissent et donnent naissances à des douleurs. Dans des cas extrêmes la membrane synoviale peut aller jusqu’à se rompre. Sans en arriver là, elles sont néanmoins incapacitantes dans la pratique sportive.
Naissance de l’épanchement de Synovie
Le genou (talon d’Achille du triathlète), est la partie du corps la plus sujette à l’épanchement de synovie. Durant une activité physique dès l’échauffement le corps se protège et sécrète de faibles quantités de liquide en prévision des frottements. Ces sécrétions se résorbent au fur et à mesures de l’effort. Un dysfonctionnement du mécanisme peut empêcher la résorption du liquide et donner naissance à un épanchement de synovie.
Causes
Les principales causes d’épanchement chez les sportifs sont les chocs et traumas. Une fracture ou entorse peut engendrer des complications articulaires même plusieurs mois après la date de l’incident. L’épanchement de synovie sera souvent dans ce cas un mélange de sang et de liquide synovial (hémarthrose).
Pour un épanchement post traumatique plus éloigné il s’agira d’un épanchement purement liquidien.
L’usure naturelle due au sport peut aussi provoquer l’épanchement. Surtout au niveau du genou un épanchement peut-être confondu avec une tendinite (le syndrome de l’essuie-glace).
Que faire ?
Le bon réflexe général d’apposer du froid sur la blessure est également valable ici, le froid atténue le gonflement qui provoque l’immobilisation partielle de l’articulation.
Des anti-inflammatoires peuvent aussi avoir le même rôle tout en limitant la douleur.
De légers massages rotatifs sur la poche peuvent aussi aider à la résorption.
La consultation d’un médecin est conseillée dans certain cas plus rare l’épanchement peut-être lié à un kyste, il peut aussi s’infecter dans certain cas.
Comme souvent le repos reste le facteur principal de la guérison, la poche sur-gonflée se dégorgera petit à petit. Dans le cas où la poche ne se dégonflerait pas d’elle-même une ponction peut être envisagée par un professionnel de la santé.
Poncin Charles EF.
Article très intéressant sur l’épanchement de synovie. merci 🙂
Bonjour,
Un matin, en me réveillant, je me suis rendu compte que mon genou gauche était plus gros que le droit.
Mais, je n’avais pas eu de souvenirs d’une douleur, j’ai fait bouger et plié mes jambes, je ne ressentais rien puis, je me suis étiré en position debout, en tentant de plier ma jambe en arrière (les orteils doivent toucher les fesses) et là, je n’ai pas put effectuer ce mouvement, ça me tirais beaucoup trop sur le haut du genou.
Environ une semaine après, voyant que mon genou resté enflé, j’ai été voir mon docteur, il m’a dit que c’était un épanchement qu’il était froid et que donc, ce n’était pas très grave.
Il m’a également dit, qu’il n’y a pas grand chose à faire a part attendre.
Dans mon cas, mon docteur m’a demandé de contracter mes muscles, il m’a dit que c’était arrivé parce que, j’avais un déséquilibre musculaire et que le rattraper pourrait éviter que cela se reproduise.
Ça fait maintenant un peu plus de 10 jours et j’ai le sentiment que mon genou est toujours aussi enflé.
Le plus bizarre dans cette histoire, c’est que, je suis relativement sportif et que, je n’ai rien fait de plus que d’habitude.
Peut-être le passage à la quarantaine ?