Triathlète, Coureur à pied ou Cycliste, nous sommes bien souvent en recherche du poids optimum. Et lors de l’arrêt brusque du sport, que ce soit à cause d’une blessure ou de toute autre événement, la question de la prise de poids peut devenir un problème.
Passer de 15h d’entraînement hebdomadaire à une quasi-immobilisation forcée demande une adaptation alimentaire si vous ne souhaitez pas changer de morphologie. Et avec mes déboires récents, j’y ai été confronté de plein fouet.
Ayant des habitudes alimentaires relativement mauvaises, mon leitmotiv a été triple :
- Eviter d’acquérir la surcharge pondérale pouvant remettre en cause la rapidité de la rééducation et imposant à certains membres du corps des contraintes supplémentaires.
- Rester au plus proche du poids de forme afin d’anticiper au mieux la reprise de l’activité sportive et d’éviter que celle-ci ne soit encore plus dure que ce qu’elle peut être.
- Acquérir de meilleures habitudes alimentaires pouvant être utiles par la suite, et pouvant être adoptées lors de la reprise de l’entraînement.
Lors de cette période de repos forcé, j’ai donc changé mon alimentation. Certes ça n’a pas été facile mais il faut savoir que c’est avant tout dans la tête que cela se joue. Au delà de la quantité alimentaire en elle-même, dans les grandes lignes ce changement de comportement a consisté à :
- Réduire drastiquement ma consommation d’alcool (et tout ce qui tourne autour de l’apéro).
- Arrêter le grignotage intempestif de gâteaux secs.
- Répartir en 4 fois ma prise alimentaire journalière.
- Apporter des protéines de qualité à chaque repas.
- Ne pas prendre plus d’une portion de glucide par repas.
- Fortement réduire ma consommation de pain (ou la considérer comme une source de glucide).
J’ai également remplacé de nombreux aliments par d’autres. A titre d’exemple, j’ai majoritairement consommé :
- Des bonnes graisses (huile d’olive, huile de noix).
- Des légumes crues (salade, carottes, choux, tomates…).
- Des céréales complètes (blé, avoine…).
- Des viandes maigres (poulet, poisson, blancs d’œuf…).
- Des produits laitiers sans matière grasse.
- Du sucre complet (rapadura) et du sirop d’agave.
- Des fruits peu caloriques pour finir les repas (pommes, oranges, clémentines…).
Malgré quelques écarts, cela m’a permis jusqu’à ce jour de minimiser la prise de gras et de maintenir au mieux les capacités musculaires du corps. Certes le résultat n’est pas parfait mais il aurait pu être plus dramatique :).
En arrière pensée de ce changement de comportement alimentaire, j’avais également le sentiment qu’une bonne alimentation faciliterait la récupération du corps, qu’elle soit osseuse ou musculaire. Sur ce point, je reste assez persuadé qu’une hygiène de vie correcte reste plus profitable pour la convalescence qu’une vie faite d’alcool, de cigarettes et de malbouffe.