Même si le sujet est assez rarement évoqué, la performance sportive est largement influencée par le maintien d’une flore intestinale saine.

 

Au delà du bien-être de l’individu, la flore intestinale a en effet un impact physiologique direct sur la performance. L’exemple des marathoniens est le plus connu, mais pas seulement. Chaque sportif, quelle que soit sa discipline, doit donc prendre en compte cette donnée, afin de maximiser le niveau de sa performance.

 

Une flore déséquilibrée aura un impact négatif sur la performance

 

On évoque traditionnellement les performances musculaires ou encore les capacités de récupération pour expliquer le niveau de performance d’un sportif. C’est sans compter sur état de santé de la flore intestinale, qui joue un rôle particulièrement décisif au moment de réaliser, ou non, un exploit sportif.

Composée de milliards de micro-organismes, notre flore est bien plus utile qu’elle n’y parait. Elle permet non seulement d’assurer un processus naturel chez tout être humain, la digestion, mais joue également un rôle de première importance, notamment chez le sportif : le renforcement des immunités.

 

La particularité d’un sportif, à plus forte raison si c’est un sportif de haut niveau, est d’assimiler de manière extrêmement rapide les différents apports nutritionnels. Cette donnée pourra légèrement varier selon le métabolisme inhérent à chaque personne. Ce constat est lié aux besoins du corps face à une demande d’énergie importante, telle que celle constatée lors d’une pratique sportive intense.

Et c’est là que la flore intestinale entre en jeu. Si cette dernière est saine, cette assimilation pourra se faire correctement. Elle sera le gage d’une récupération rapide, permettant la répétition des efforts chez le sportif. Dans le cas contraire, celui d’une flore intestinale déséquilibrée, le résultat sera tout autre. La récupération sera en effet beaucoup plus longue. Plus grave, ce déséquilibre permettra à des micro-organismes « non-amicaux » de se développer plus rapidement avec le risque d’envahir d’autres organes internes. Cet effet aura bien évidemment une conséquence fâcheuse chez le sportif : une baisse de rendement et une performance dégradée.

 

Le risque d’un développement anormal du Candida Albicans chez le sportif

 

Parmi les micro-organismes de la flore intestinale, le Candida Albicans est une levure particulièrement présente. Ceci est tout à fait normal dans une certaine proportion. Malheureusement, en cas de déséquilibre de cette flore intestinale, le Candida Albicans se développe de manière excessive, pouvant dès lors entraîner un certain nombre de complications.

 

Parmi celles-ci, le développement d’une candidose est le cas le plus souvent constaté, notamment chez les sportives. La candidose se caractérise par une présence anormalement élevée du Candida Albicans dans l’organisme. Chez la femme, cela peut se traduire par différentes infections, la mycose vaginale, également appelée mycose vulvaire, étant la plus répandue.

 

Ces infections sont la conséquence d’une propagation du Candida Albicans en dehors de l’appareil intestinal. Bien entendu, elles provoquent inconforts et irritations qui sont de nature à dégrader la performance sportive. Cette infection n’est pas la seule rencontrée. Ainsi, une propagation du Candida Albicans vers la langue ou encore la gorge sont des cas assez courants, qu’il convient de traiter au plus vite dès leur apparition.

 

Pour conclure, on se rend bien compte de toute la complexité du corps humain au moment de fournir une performance sportive. L’occasion pour chaque sportif de se poser les bonnes questions sur l’état de santé de sa flore intestinale, afin de réduire les risques vus ensemble, pour maintenir un niveau de performance optimal.