Voilà un peu plus de deux mois et demi que je me suis fait une vilaine fracture fémorale, avant de progressivement retrouver des aptitudes physiques et une vie que je qualifierai de normale. Voilà donc l’heure de l’épilogue de cette malheureuse épreuve.

Parler d’épilogue est probablement un peu ambitieux, car malgré le fait que la convalescence se soit bien passée, je garderai au fond de moi cet accident ne pourrai ôter de mon esprit que des conséquences à long terme pourront à coup sûr arriver. Peut-être dans 1, 5, 10, 15, 20 ans, ou comme je l’espère jamais. Peu importe, il faudra faire avec et accepter ce qu’il adviendra.

Néanmoins après moins de 80 jours j’ai déjà repris depuis un moment déjà :

  • Le travail
  • Une marche sans douleur
  • La natation
  • Le vélo avec des sorties longues et avec de l’intensité

Reprise du vélo

Il n’y a finalement que la course à pied que je n’ai pas encore reprise, la faute aux impacts qu’elle provoque sur les membres inférieurs.

Lorsque je lis qu’il faut parfois 3 mois avant de retrouver une mobilité normale (entendez par là marcher), je me dis que la nature m’a plutôt bien gâtée. J’ai aussi eu la chance de tomber sur un corps médical très compétent qui m’a pris en charge de la meilleure des façons.

Contre l’avis de beaucoup, je suis peut être aller un peu fort en ce qui concerne la rééducation que je me suis imposée (reprise à j+17 après l’opération de séances très douces de natation et de home trainer puis en augmentant très progressivement la durée et l’intensité). Je me suis toujours fixé la limite de la douleur, limite que je n’ai jamais atteinte. Et rétrospectivement, je ne regrette pas de m’être imposées ces séances qui étaient parfois très contraignantes. A titre d’exemple, aller affronter les escaliers du métro, les bords du bassins glissants pour seulement quelques longueurs de natation demandent une motivation que je ne pensais pas avoir.

Bien évidemment je ne conseille à personne de faire comme moi et de gérer cette rééducation personnelle en fonction de ses sensations. Mais en ce qui me concerne, aller à l’encontre de certains avis du corps médical m’a permis de gagner un temps certain. J’ai peut être joué avec le feu, peut être pas. Ça personne n’aura la réponse. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas appliqué le principe de précaution.

Aujourd’hui donc, je revis normalement. Chose très importante je n’ai aucune sensation douloureuse. Accessoirement j’ai repris le vélo à un niveau proche de celui que j’avais il y a 3 mois (hormis les quelques kilos en plus mais cela est une autre histoire…), et j’ai quasiment fait disparaître l’appréhension de chute. Il ne me reste plus qu’un nouveau tatouage sur la cuisse droite.

Cicatrice sur la cuisse

J’espère que cette mésaventure deviendra rapidement un mauvais souvenir et que je pourrai reprendre prochainement la course à pied. La encore je procéderai de la même façon que je l’ai fais lors des derniers mois : je n’attendrai rien de chacune des séances et ferai les choses de façon toute progressive , espérant là encore ne pas atteindre le moindre signe douloureux. Quoiqu’il en soit, il n’y a pas d’urgence. J’ai temporairement mis la saison de triathlon en stand-by afin de me concentrer sur le vélo et de retrouver la joie des pelotons cyclistes.

Et en fonction de ce que l’avenir annoncera, j’y verrai un peu plus clair sur les éventuels objectifs de cette année 2015.