2 Mars 2014 : Cyclosportive de début de saison, kilomètres 95, je percute un animal sauvage, perds le contrôle de mon vélo et m’écrase violemment sur le bitume. D’autres coureurs me roulent dessus, ma course s’arrête brutalement. Bilan : contusions et brûlures sur le côté droit, hématomes sur la main gauche. 2 semaines de douleur, de réveils nocturnes, de pansements et une réduction drastique de l’entraînement.
5 Avril 2014 : Entraînement vélo en Normandie, une fine bruine, une route grasse, un virage à gauche, des boyaux qui n’adhèrent pas, ma roue avant chasse, je glisse et me retrouve par terre. J’entraîne 4 autres personnes dans ma chute. Bilan : contusions et brûlures sur le côté gauche, élongation de l’adducteur gauche et un casque qui m’a sauvé la vie. 2 semaines de douleur, de réveils nocturnes, de pansements et une réduction drastique de l’entraînement.
11 Mai 2014 : Footing pour essayer une nouvelle paire de running. Au bout de 30’, je ressens sur le dessus du pied droit. Ce n’est pas ça qui va m’arrêter, je termine mon heure de course à pied. 3h plus tard, je boîte sévèrement. Bilan : tendinite du péronier latéral du pied droit. 2 semaines d’arrêt complet de la course à pied, des douleurs sur le vélo, un DNS au 70.3 du Pays d’Aix, un handicap dans la vie de tous les jours et un gros risque de récidive.
12 Juillet 2014 : Entraînement vélo en région Parisienne. Un automobiliste me percute par derrière. Je chute, me rattrape je ne sais trop comment. Quoi qu’il en soit, je sens mon épaule gauche qui se déboite puis se remet. Une grosse frayeur, un début de malaise vagal. Je m’assois, et repars finalement boucler la sortie. 3h plus tard, j’ai perdu toute mobilité de l’articulation, je peux à peine me gratter la tête. Bilan : Rien de cassé, mais une grosse inflammation de la coiffe des rotateurs. Un mois de douleurs, d’arrêt complet de la natation, un handicap dans la vie de tous les jours et un gros risque de récidive.
Quatre dates qui auraient pu me coûter bien plus cher, et qui, malgré la douleur m’ont permis de beaucoup apprendre :
- Pratiquant – parfois à tort – l’automédication via internet, j’ai appris pleins de nouvelles choses sur la morphologie du corps humain. La coiffe des rotateurs, je ne savais pas ce que c’était, désormais, je suis incollable sur le sous-scapulaire, l’infra-épineux, le petit-rond et le supra-épineux. La différence entre un tendon et un ligament, c’est également chose faite.
- Obligé de réduire l’entraînement, j’ai appris à savoir en faire moins et à me reposer. Au final, ces périodes m’ont permis d’apprendre à récupérer et de retrouver la gnak au moment où il fallait reprendre les choses sérieuses. Et finalement, bien que les premières séances soient un peu plus dures, l’objectif de revenir à son meilleur niveau devient une source nouvelle de motivation.
- Avide de conseils, j’ai également découvert qu’il y avait autour de moi de nombreuses personnes prêtes à partager leurs savoirs, et à donner un petit coup de pouce en vue de la guérison. Je tiens tout particulièrement à remercier Didier d’avoir jeté un coup d’œil à mon épaule, Vincent de m’avoir conseillé de voir un ostéopathe, Benoît de m’avoir donné l’idée d’essayer la cryothérapie et mon Père d’avoir bien voulu me prescrire des anti-inflammatoires.
- J’ai découvert pleins de nouveaux produits (rassurez-vous, je ne veux pas parler de dopage…) : Ce pharmacien qui m’a fait découvrir la Gaulthérie, Cédric ou Denis qui m’ont conseillé l’Arpagophytum. Ou encore, comment mieux s’alimenter pour réduire l’acidité des tissus, source de ces inflammations récidivistes.
Je ne dirais pas que je souhaite la blessure, mais étant d’un naturel optimiste, j’essaie de voir le côté positif des choses. Je vous épargnerai également le slogan « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Apprenons simplement à relativiser : la blessure est dure à admettre, mais une fois qu’on y est confronté, il faut savoir l’accepter, ne pas la voir comme un drame et envisager la guérison comme un nouvel objectif à atteindre.
oui un mal pour un bien !!! je sais pas trop cela permet de se régénérer mais pour le moral c’est vraiment difficile … moi je traîne un tendinite du tendon d’Achille depuis 2 mois, 2 mois sans courir c’est vraiment très dur et surtout aucune idée de reprise je crois que c’est cela le pire 🙁
Bref je m’améliore dans en natation je fais plus que ça, mon point faible