Avec les jours qui raccourcissent et le temps hivernal qui approche, les sorties vélo sont forcément plus dure à organiser. Du coup, c’est l’occasion de ressortir le bon vieux home trainer de la cave, de développer son esprit casanier, et d’améliorer sa culture cinématographique.
Le home trainer, sorte de machine peu engageante, reste sacrément pratique quand il s’agit de faire tourner les jambes sans mettre le nez dehors. Une roue d’entraînement avec un pneu spécial home trainer, un bon film et nous voilà parti pour une bonne séance de qualité et de suées. Oui ! Parce que le home trainer dans une habitation normalement chauffée et sans ventilateur fait beaucoup transpirer.
Autant une belle et longue sortie vélo permet de voir du paysage, autant le paysage d’une sortie de home trainer (et encore, le mot « sortie » n’est pas le plus adapté) se réduit à son salon. Un film ou une bonne émission s’impose donc pour faire passer le temps un peu plus vite. C’est notamment là les points négatifs de cet appareil.
Parce que d’un point de vue entraînement cycliste, il présente pas mal d’avantages :
– Maîtrise de la résistance appliquée sur le pneu.
– Maîtrise de la cadence de pédalage.
– Maîtrise de la fréquence cardiaque.
– Pas d’évènement extérieur susceptible de perturber la répétitivité de l’effort.
Une bonne séance d’une heure peut donc facilement remplacer une sortie classique plus longue.
Hormis pour les séances de récupération, je l’utilise de plus en plus pour des séances dites de « musculation », à savoir des fractions plus ou moins longues avec du braquet et une faible cadence. Des séances du type 5*2’ ou des 3*10’ en force, sans forcément faire monter le cœur, tout en me focalisant sur la qualité du mouvement de pédalage. C’est vrai que durant ces entraînements, les cuisses et les mollets chauffent, certes ce n’est pas agréable, mais c’est bien ce qui m’a manqué au triathlon XL de Gerardmer lors des derniers kilomètres de course. Espérons que ce travail hivernal paiera en 2013.
Idéal aussi pour travailler la vélocité, avec des fractions de quelques minutes en montant à 110RPM, j’ai à chaque fois une petite pensée pour mes voisins du dessous qui doivent subir le bruit et les vibrations de l’appareil (mais je vous rassure, il ne sont encore jamais montés jusque chez moi pour me demander d’arrêter ce bouquant !)
Quoi qu’il en soit, je me sens presque une âme d’artiste à regarder en fin de séance les courbes de cadence de pédalage : « créneaux », « V », « A », on peut même rendre la séance plus ludique en imaginant de nouveaux motifs. La prochaine fois, je tenterai le « W » :-D.
le home-trainer, quel outil barbare mais au combien utile pour le parisien que tu es lol
L’avantage du sud-ouest, je viens seulement de ressortir mes tenues d’hiver ;-)))
Bon courage à toi