Le Coup de Mou, la Fatigue, l’envie de faire autre chose, qui n’a jamais connu ces moments d’incertitude et de démotivation au cours de la saison et parfois même dans la dernière ligne droite avant un objectif ?

L’envie de tout laisser tomber, de mettre de côté ce foutu sport et de passer à autre chose. Vous n’avez même plus envie de regarder les performances que vos amis affichent sur Facebook ou sur Strava mais seulement l’envie de ranger le vélo et les baskets, d’oublier le plaisir de l’effort et de revenir à des activités plus communes.

Saturation physique ou mentale, je ne saurais le dire. Tout ce que je sais, c’est qu’il s’agit du moment où il faut savoir dire STOP. Car le surentraînement et la disparition du plaisir de la pratique sportive est probablement une des pires choses qui puisse arriver après une blessure.

Dire stop

Repos relatif pour certains, repos complet pour d’autres, ce sont des instants pendant lesquels il faut savoir se ressourcer : une grasse matinée, un repas dominical en famille, une visite culturelle, un brunch sur une terrasse ensoleillée…

Centre G. Pompidou

Ne pensez même pas faire un peu de mécanique sur votre vélo ou aller acheter une nouvelle paire de running. Mettez tout ce qui touche au triathlon hors de vos pensées et refaites du jus. Un ou deux jours suffiront : arrêt complet ou reprise sans pression, sans regarder le chrono et uniquement en s’entraînant aux sensations.

Etant souvent dans l’optique de toujours en faire plus, on a parfois du mal à admettre cette baisse d’activité et cette méforme qui peuvent malheureusement conduire à la blessure. Elles font pourtant bien parties du quotidien sportif. Il faut alors savoir lever le pied, les accepter, et, l’espace d’un instant passer à autre chose pour mieux repartir !