Le retour des beaux jours (un peu tardif il faut bien l’avouer) annonce également le retour des sorties longues à vélo. Ce n’est pas qu’on les oublie le reste de l’année, mais avec le soleil, elles prennent une toute autre dimension.

Une carte dans la poche arrière du maillot, quelques chambres à air et cartouches de CO2 en cas de crevaison, des ravitaillements pour éviter les coups de fringale, les samedis ou dimanches matins d’été ensoleillés sont toujours des occasions de s’affranchir de toute contrainte. Partir seul ou à plusieurs pendant plusieurs heures, à la découverte de nouvelles routes, traverser des zones rurales jusque là méconnues, je prends à chaque fois un réel plaisir d’enfourcher le vélo sous le soleil et de me laisser aller au gré des pelotons que je croise et des carrefours que je traverse.

Vélo de route

Une pause ravitaillement par-ci, une pose photo par là, ces sorties permettent de lier l’utile à l’agréable et de profiter d’un cadre et de situations variées (bosses, longues lignes droites, routes de forêt…) tout en développant les qualités d’endurance du sportif. En général, on ne monte pas trop dans les tours sur ce type d’entraînement, ce qui rend la sortie d’autant plus agréable. J’essai pour ma part de ne pas excéder 55-60% de ma fréquence cardiaque maximale, ce qui permet de toujours en garder « sous le pied » et ne pas se cramer (il faut dire qu’être cuit à 60 kilomètres de la maison peut poser quelques problèmes).

Et il faut bien avouer qu’une petite fierté se fait toujours ressentir lors du retour à la maison : Regarder son GPS et le kilométrage total, transférer les données sur PC, analyser le parcours effectué et se dire que la prochaine fois, on prendra le risque de s’aventurer encore un peu plus loin.