Un plaidoyer en faveur du sport, voici de quoi bien terminer cette année sportive avant d’entamer 2014, qui, espérons le, sera du même cru que 2013.
Depuis notre plus jeune enfance, le sport est loin d’être une priorité. Je sais pas pour vous, mais lorsque j’étais à l’école, l’éducation physique et sportive était une matière avec bien peu de prestige. Deux heures de cours par semaine, affublées d’un malheureux coefficient 2 (quand celui des maths et de la physique était de 8), les heures d’EPS étaient de loin celles auxquelles j’allais le plus en dilettante. Et quand on sait que chez les élites de la nation, à savoir les classes préparatoires aux grandes écoles, il n’y a même pas d’heures réservées au sport, on peut continuer à s’interroger. Merci quand même à l’école Polytechnique d’ajouter à son concours d’entrée une épreuve sportive histoire de faire bouger ces pauvres taupins de derrière leur studieux bureaux.
C’est également dans le quotidien qu’on découvre le mauvais sort réservé à la pratique sportive et à l’exercice physique. L’Homme a développé de façon intelligente des technologies pour son bien-être, mais abuse désormais de ces technologies pour les mettre au service de sa fainéantise. Voiture, Scooter ou Métro, combien de personne ne se pose même plus la question de parcourir quelques kilométriques ici et là sans ces apparaux de substitution à l’effort. Parce que si l’Homme a été doté de jambes, ça doit sûrement être pour les utiliser. Un peu comme le poisson à qui mère Nature a donné des branchies afin de respirer dans l’eau, l’homme n’est-il pas fait pour se mouvoir à la force de ses membres ?
L’Homme a intelligemment développé de nombreuses technologies pour se déplacer, en abuse aujourd’hui probablement, mais il a aussi stupidement développé des théories afin que le sport ne soit finalement qu’un loisir un peu pompeux dont il ne faut pas abuser. Merci à ces journalistes qui nous parlent de bigorexie, excès de sport au delà de 10 à 15 heures par semaine, restez bien assis derrière vos ordinateurs à déguster Big Mac et Mc Nuggets, c’est plus sur, juste un infarctus ici et là et un petit embonpoint pour se protéger du froid l’hiver.
Sport à outrance à la façon d’un triathlète, bien sur que non. Mais pourquoi pas une heure de footing à la place d’un apéro, deux heures de vélo à la place d’une grâce mat’, une heure de natation à la place d’une soirée « DVD/Pop Corn » ou plus agréablement 45 minutes de marche à pied ou de vélib’ plutôt qu’un aller direct devant le JT de TF1 ? Ce serait peut-être là un premier pas en faveur de la réduction du déficit de la sécu.
Si l’état me rendait ce que je ne lui coûte pas grâce à la pratique sportive, je n’habiterais probablement pas dans 30m². Mais à la place, il a préféré déresponsabilisé ceux qui ont un peu trop abusé de Nutella, KFC et Marlboro en assumant leurs dépenses de santé. C’est un choix…le plus sensé ou le plus démagogique, je n’ai pas encore la réponse.
Quoiqu’il en soit, continuons à nager, rouler ou courir, et avant tout à prendre du plaisir, c’est bien là le plus important. Notre énergie ne demande qu’à être dépensée, ne rentrant pas de l’assistanat dans lequel la société nous mène, vive 2014, vive le sport !
Point du vue intéressant notamment dans l’avant dernier paragraphe mais, pour faire le tour de la question, il faudrait aussi prendre en compte les dépenses médicales dues au sport…
Effectivement ! Pour compléter ça, une étude “approfondie”des dépenses de santé entre sportifs et sédentaires, fumeurs et adeptes de malbouffe serait également intéressante à mener.
Meilleurs vœux Pierre !!!!
Sacré saison 2013 !!!! Je t’en souhaite autant en 2014.
Ed’
Salut Eddy,
Merci ! Bonne année 2014 à toi également, en espérant que tout se passe bien dans l’Est 🙂