L’Indian Ocean Triathlon est le symbole de la pratique du triple effort dans un cadre idyllique : eau transparente, soleil, palmier… Tandis que le mauvais temps a récemment gagné la France, j’ai eu la chance de passer quelques vacances sur l’Île Maurice et de participer à ce triathlon considéré comme l’un des plus beaux du monde.
A mi-chemin entre un CD et un LD, il se courre néanmoins dans des conditions de chaleur auxquelles nous ne sommes pas particulièrement habitués. Retour sur l’édition 2016 de cette belle course organisée par VO2max Voyages.
En quelques mots, l’Indian Ocean Triathlon c’est :
- Le seul triathlon où l’organisation nous offre un ti-punch la veille de la course après un briefing au cours duquel on nous préviens qu’il va falloir faire attention aux chiens qui traversent la route.
- Le premier triathlon où je suis content d’aller nager : eau chaude et transparente, loin des eaux troubles et houleuses de la manche. Au moins, même si j’y passe du temps, ce sera agréable.
- Le seul triathlon où dans un sens on fait du surplace, et dans l’autre on a l’impression de savoir nager. C’est ça le pouvoir du courant dans un lagon.
- Le premier triathlon que je fais avec un vélo de cyclo cross, un braquet d’enfant et des lunettes de surf. A part ça, ça grimpe. Et pour oublier que ça grimpe, c’est joli.
- 90 minutes à envoyer des watts d’enfant : avec mon grand plateau de 46, j’étais presque content lorsque nous avions le vent défavorable. Avec le vent dans le dos, je pédalais dans la soupe.
- S’apercevoir que même à l’autre bout du monde le drafting existe. Je me suis même demandé un instant s’il ne s’agissait pas d’un triathlon par équipe.
- Une course à pied sous la chaleur : un cardio à son maximum, des jambes dures et l’envie d’être sur un transat plutôt que courir sur la plage. Pas facile la reprise après 4 semaines sans avoir remis les baskets.
- L’occasion de croiser Laurent Jalabert de près. Il me doublera à la moitié de la course à pied pour finir juste devant moi au scratch. Quelle forme et quelle allure il tient malgré les années qui passent.
- Un peu plus de 3 heures d’effort et encore un top 10 cette année après les triathlons de Vendôme, de Vertou et de Cayeux-sur-Mer.
- Le truc qui ne m’arrivera probablement plus jamais : me retrouver aux côtés des deux vainqueurs Bertrand Billard et Toumy Degham sur le podium senior homme (au final 5ème scratch et 3ème senior homme – j’ommetrai volontairement d’évoquer la différence de chrono entre les deux premiers et moi).
- Un buffet épicé et un litre de bière après la course histoire de retrouver ses idées et de se réhydrater. Autant vous dire que la sieste qui a suivi fût bonne !
Vous l’aurez compris, le triathlon sur l’Île Maurice c’est une bonne ambiance, des coups de soleil, du sport mais surtout beaucoup de plaisir !