Nous sommes nombreux à partir en stage de triathlon ou de cyclisme. Outre les affaires classiques qu’il faut prendre (cuissards, maillots, bidons…), je prends toujours de quoi réaliser l’entretien de base de mon vélo. Mais en plus de cela, je reste toujours précautionneux face à tout pépin mécanique qui pourrait arriver lors d’une semaine dédiée au sport.
Quoi de pire que de perdre un, deux voire trois jours sur une semaine consacrée à la préparation d’une saison sportive à cause d’une pièce de votre vélo qui pourrait casser et que vous ne pourriez pas rapidement remplacer ?
C’est pour cela que j’emporte avec moi toujours le minimum afin de pouvoir pallier à tout incident mécanique. En effet, le premier vélociste peut être loin du lieu du stage, et perdre son temps à faire des allers retours afin d’acheter des pièces manquantes ne peut être considéré comme du temps perdu.
Voici donc ce que je prends toujours avec moi (en plus du matériel classique de réparation que je prends à chaque sortie) :
Pour l’entretien courant :
- Une petite fiole de lubrifiant.
- Un chiffon.
- Des chambres à air ou boyaux de rechange (+ colle à boyaux) en fonction de votre type de pneumatique.
- Une pompe à pied et une pompe à main.
Pour les problèmes de transmission :
- Quelques maillons en plus (compatible avec la chaîne que j’utilise), voir une chaîne complète.
- Un câble et une gaine de dérailleur (+ des embouts de câble).
Pour le système de freinage :
- Un câble de dérailleur et un câble de frein (+ des embouts du câble).
- Deux jeux de patins de frein (utiles notamment à la montagne).
En termes d’outillage :
- Un fouet à chaîne et l’outil démonte cassette qui va avec.
- Un dérive chaîne.
- Une boîte à outils avec toutes les têtes et embouts de vis standards (allen, torx, vis…).
- Une pince pour couper les câbles et gaines.
L’idée est, avec ce matériel de base, de pouvoir réparer tous les pépins mécaniques simples. L’ensemble des outils et pièces listés précédemment ne prennent que peu de place au milieu des affaires nécessaires à la pratique du vélo, et rassemble ce qui permettra de palier à 80% des problèmes que vous serez susceptibles de rencontrer. Bien sûr si vous brisez votre fourche, si vous cassez un rayon ou si l’une de vos manettes de dérailleur est en fin de vie, vous resterez bien embêté.
Sur ce dernier point d’ailleurs, lors de stage où l’entraînement prime sur la performance, je préfère toujours partir avec du matériel le plus fiable et le plus costaud possible. A ce titre, je privilégie des roues en aluminium, des pneus (ou boyaux) résistants, voir même mon mulet (avec ses câbles de frein et de dérailleur externes qui facilite le remplacement) au profit de la fiabilité du matériel. Et je réalise toujours un check up général du matériel avant le départ.
Pour compléter tout ça, je vérifie aussi qu’il y a dans le coin du séjour un vélociste ou un Décathlon où je pourrai trouver les effets qu’il me manque en cas de défaillance mécanique. Pour l’anecdote, cinq jours avant l’Etape du Tour 2015 (soit le 14 juillet), je me suis retrouvé en vacances dans les Alpes avec mon vélo et le câble de dérailleur arrière cassé. Heureusement, le seul magasin ouvert ce jour-là était Décathlon, et les techniciens cycles m’ont rendu un énorme service en me remplaçant un câble de dérailleur intégré qui n’avait plus de guide pour être glissé dans le cadre.
On ne m’y reprendra pas deux fois, maintenant, j’ai toujours le minimum avec moi dans un coin de ma valise.