Les cyclosportives donnent l’occasion, au même titre que les épreuves de courses à pied, d’entrevoir un large éventail de cyclistes. De tout milieu, de toutes horizons et aux quatre coins de la France, on retrouve toujours les mêmes.
Voici le portrait de quelques uns d’entre eux :
Le Pro ou le Néo Pro : Vêtu du maillot de son équipe, il est sur la ligne de départ pour se remettre en jambe ou pour accompagner un copain pendant que le reste de son équipe dispute un Grand Tour. Quelque soit son état de forme, il finira toujours aux avants postes. S’il est fair-play, il ne passera pas la ligne en premier et laissera la victoire à celui qui a eu la chance de prendre sa roue au bon moment.
Le Triathlète : On le reconnait car il porte le maillot de son club et ses chaussures de triathlon. Il n’a toujours pas compris que la victoire revenait à celui qui passait le premier la ligne et non à celui qui fournissait le plus d’effort. Quand vous en avez un dans votre groupe, appréciez : il fera l’effort et prendra de longs relais pour tout le monde sans broncher.
Le Belge : Ou plutôt les Belges. Ils viennent en équipe, ils ont leurs groupes de supporters et leurs ravitaillements personnels sur le bord de la route. Ils ont généralement des grosses cuisses. Malgré cela ils grimpent plutôt bien, savent mettre des mines lorsque la pente se réduit et sont les premiers à se jeter sur la bière à l’arrivée de la course. Les Anglais sont un peu pareils, sauf qu’ils roulent toujours sur la gauche de la route et vous obligeront à faire un écart à droite lorsque vous les doublerez.
L’Ancien : Michel, 63 ans, vélo qui craque, sacoche de selle et mignonnette de rhum dans la poche arrière. Il n’est pas là pour faire la course mais plutôt pour profiter du paysage. Malgré ses excès, il est toujours plus affûté que ses copains – non cyclistes – du même âge. Lui aussi aime la bière à l’arrivée de la course. Pensez donc à lui avant de vous resservir un demi.
Le coursier, le vrai : Maillot de club, jambes rasées, il ne prendra que rarement un relais dans le peloton, sautera toujours dans la bonne roue et ne se laissera jamais piéger dans une bordure. Il vous dira qu’il s’est couché à 3h du matin la veille et qu’il n’a pas les jambes des bons jours. Bref, il ment comme un cycliste. Accessoirement, j’admire toujours la façon dont il lâche son guidon au beau milieu du peloton pour enlever son coupe-vent.
*crédit photo : cb2000
Tu as oublié le cyclosportif amateur qui vient sur la cyclo avec la famille et qui fait ça pour se dépasser. Bien souvent il aime la bière à l’arrivée (comme le Belge) mais prend énormément de plaisir à souffrir sur le vélo même s’il ne joue pas a gagne.
Ma maigre expérience tend à me prouver qu’il s’agit quand même de la majorité des participants mais c’est à confirmer 😉
Oui c’est vrai ! Et accessoirement, il n’a jamais fait de sortie aussi longue que la course 🙂
Haha j’ai bien ri sur le portrait du triathlète…!
Il y aussi les Femmes non?
Les femmes c’est sacré, on n’y touche pas 🙂