J’aime le sport. J’ai lors de ma jeunesse eu l’occasion de pratiquer un certain nombre de disciplines : Tennis, Football, Judo, Basket-ball, Golf (sports visibles sur beaucoup de chaînes disponibles via IPTV) avant de finalement bifurquer vers les sports d’endurance : d’abord la course à pied et finalement le Triathlon. Après 3 ans de pratique qui m’ont permis de découvrir les spécificités de ce sport, j’en suis venu à me poser la question du pourquoi du choix de cette pratique. En voici les raisons.
J’aime l’effort physique
Le goût de l’effort est le point commun qui doit lier tous les amateurs de sport d’endurance. Dépenser son énergie, générer de la fatigue et de la souffrance, voilà là un principe ubuesque dont l’origine me reste encore inconnue. Le triathlon demandant une dépense physique relativement élevée, me voici comblé.
J’aime la variété et la pluridisciplinarité
Trois sports, comme si un seul ne suffisait pas, et qui permettent d’exprimer toute l’énergie dont on veut se débarrasser. Lorsque je suis lassé de la course à pied, je vais rouler et que le vélo me lasse lui aussi à son tour, je m’en vais nager. S’entraîner 15h hebdomadaire sur une unique discipline non, mais avec trois sports, cela passe beaucoup mieux. Je reste d’ailleurs convaincu que le triathlon est bien un assemblage bâtard de trois sports pas vraiment compatibles.
Je n’excelle dans rien
À force de pratique, je me suis aperçu que je n’excellerai ni en natation, ni en cyclisme ni même en course à pied. A défaut d’être “moyen” dans chacune des trois disciplines, cela permet finalement de sortir dans le haut du panier lors des épreuves de triathlon. Et oui, le triathlète est un peu comme l’élève moyen dans toutes les matières : Ni nageur, ni cycliste, ni coureur à pieds mais un mix hybride des trois.
J’aime le compromis et la complexité
Compromis entre poids et puissance, compromis entre technique et physique, compromis entre vitesse et gestion de l’effort, le Triathlon demande des qualités antagonistes qui en font ensemble complexe à maîtriser et qui font également un des intérêts de ce sport. Et encore, je ne parle pas de puissance FTP ou de puissance NP qui peuvent permettre de pousser la réflexion encore plus loin.
Un sport qui réduit le risque de blessure
Auparavant, je ne pratiquais que la course à pied. Adepte des longues distances et de la pratique d’un certain volume, le risque de blessure était important. Dans le triathlon, deux des trois sports sont des sports portés. Les chocs sont donc réduits, les articulations ménagées, ce qui en fait une activité bien moins traumatisante et plus aisée à pratiquer sur la longueur.
Un sport “social”
Malgré le fait que le Triathlon soit un sport individuel et solitaire, l’entraînement quant à lui est très souvent un moment de partage : la plupart des participants sont des passionnés et les conversations se font d’elles-même – Partage d’expérience, partage d’astuces et de conseils, mais aussi partage d’entraînements et de souffrance dans l’effort.
Voici donc ce qui m’a entraîné dans le Triathlon. Depuis, je suis accroc et je n’arrive plus à décrocher ;-).