Avant de l’avoir fait, je restais toujours réticent à prendre mon vélo dans l’avion. Peur qu’il soit abîmé lors de sa manipulation par les agents aéroportuaires ou peur qu’il soit perdu, je préférais louer un vélo sur place plutôt que de m’encombrer du mien lors des voyages. J’ai néanmoins eu l’occasion de tester récemment le voyage en avion lors de mon séjour à l’île Maurice. Et voilà comment tout cela s’est passé.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la plupart des compagnies aériennes prennent les vélos. Elles demandent de prévenir au préalable par un coup de téléphone. Une fois nous l’avons fait, une fois nous l’avons pas fait et nous avons vu aucune différence. Ensuite il faut prévoir un bagage adapté. Une housse rigide ou une housse semi-souple. J’avais pour ma part ma housse Scicon Aeroconfort 2.0 dans laquelle j’avais placé mon vélo protégé de quelques morceaux de papier bulle.
Les compagnies annoncent également un supplément du fait du volume du bagage. Par exemple Air France annonce une cinquantaine d’euros (variable selon les destinations) par vol (comptez donc le double si vous avez une escale et que vous changez d’avion). Nous n’avons payé que 55 euros à aller malgré une escale, et au retour rien du tout chez Air Mauritius. Allez savoir…
Une fois le moment de l’enregistrement et que vous avez passé toutes les étapes galères du portage de bagages et du chargement sur le petit chariot à valises, il vous suffit d’annoncer au comptoir que vous avez un vélo qui sera enregistré tel quel. On vous facturera alors à ce moment le supplément pour bagage hors format. Il ne vous restera plus qu’à aller déposer votre vélo au comptoir dédié à ces bagages volumineux afin qu’il soit géré presque comme un bagage classique.
A l’arrivée, il faudra également vous rendre au comptoir spécifique afin de le récupérer, tout en croisant les doigts qu’il ait bien pris le même vol que vous.
Je vous rassure, mon vélo est arrivé à l’aller comme au retour en bon état. Seul un levier de vitesse avait été légèrement tourné lors du premier vol, et le dérailleur arrière légèrement déréglé. Rien de grave au final. La housse était peut-être un peu légère, et ces petits accrocs sans grande conséquence aurait pu être évités avec une valise rigide.
Attention néanmoins car lors d’un second voyage, les agents aéroportuaires qui manipulent les bagages ont réussi à arracher une roue de la housse. Le vélo n’a heureusement rien eu, mais une réclamation est à faire auprès du service client Air France pour se faire rembourser les dégâts. Dommage que les bagages soit traités de cette façon lorsqu’on sait qu’on paie un supplément pour les faire transporter.
Une chose importante, prévoir un axe à fixer sur la fourche (axe de roue) idem à l’arrière, cela réduit les risques de casse de fourche et de haubans. Vu le prix par rapport à celui d’un vélo ne pas hésiter à en acheter.
Aucun pb avec british airways qui considère le velo dans sa caisse comme un bagage soute classique 🙂
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