Depuis l’année dernière où ma saison fut principalement dédiée aux courses cyclistes, je n’ai que trop rarement enfilé ma trifonction ces 12 derniers mois. La dernière fois remonte à l’Embrunman, épreuve au bout de laquelle je me suis promis de ne plus faire de montagne tant cela pouvait devenir dur lorsqu’on n’a pas spécialement un physique de grimpeur. Quelques mois ont passé entre temps et deux épreuves ont attiré mon attention pour ce printemps 2016 : Le triathlon Longue distance de Vendôme et le Ventouxman, cette dernière dont j’avais entendu beaucoup de bien après la première édition.
Les deux épreuves ayant lieu le même week-end, il a fallu trancher. Deux points ont alors joué en faveur du triathlon LD de Vendôme : d’abord le fait qu’il s’agissait de la sortie club 2016 et ensuite, le souvenir de ces longues minutes de galère lors des ascensions de col qui ont finalement eu raison de mon envie de grimper la montagne chauve.
C’est néanmoins avec un certain regret que je ne découvrirais pas les mythiques pentes du Mont Ventoux pour la première fois cette année. Le 29 mai prochain, je serai donc, si tout va bien, sur la ligne de départ du triathlon de Vendôme. Le principal objectif sera de faire une belle natation, un gros vélo et de survivre en course à pied. En effet, depuis plusieurs semaines mon entraînement a été perturbé par une blessure et mon kilométrage les baskets aux pieds a connu un gros coup de d’arrêt.
Le parcours vélo étant plat (600m de D+ sur 95 kilomètres), ce sera alors l’occasion de remonter sur mon vélo de contre-le-montre qui a pris la poussière pendant les six mois de l’intersaison. Il s’ensuivra alors 21 kilomètres de course à pied pendant lesquels j’essaierai de limiter les dégâts, conscient que j’ai un gros manque de vitesse dans cette discipline en ce moment.
De la même façon que pour l’Embrunman,mes derniers entraînements seront avant tout basés sur le plaisir, les sensations et sans planification particulière, tout en profitant des courses cyclistes dominicales pour faire du rythme à vélo.
Le triathlon de Vendôme sera alors l’occasion de reprendre mes marques dans l’enchaînement des trois disciplines, chose que je n’ai que trop délaissé depuis 18 mois, mais aussi de retrouver le format Half Ironman depuis le triathlon de Gerardmer 2014. Le résultat et les sensations de cette course donneront très certainement le ton de la suite de la saison de triathlon, d’éventuelles inscriptions à d’autres courses même si mon objectif principal reste la saison de cyclisme.