C’est un des grand rendez-vous annuel des cyclosportifs et cyclotouristes du monde entier, je parle bien sûr de l’Etape du Tour. Le 19 juillet, 5 jours avant les professionnels, nous serons près de 15000 cyclistes à affronter les routes Alpines sur un parcours qui s’annonce d’ores et déjà difficile : 148 kilomètres, 4 cols et 4600 mètres de dénivelé positif.
Avec au programme le Col de Chaussy, la Croix de Fer, le Mollard et enfin la Toussuire, la tâche ne s’annonce pas de tout repos. Comme lors des épreuves précédentes, j’ai principalement axé ma préparation avec des séances courtes et de qualité. Seul deux séances de dénivelé (ici et là) au cœur de la région de Beaujolais – région au passage magnifique – auront agrémenté cette préparation et permis une mise en situation à deux semaines de l’épreuve. Ne m’entraînant jamais en montagne, cette recette a marché par le passé, espérons qu’elle fonctionne ici.
Après le premier gros objectif de la saison qu’était les 3 Ballons, j’aborde l’épreuve plutôt serein, le seul bémol étant le niveau de récupération faible depuis un mois. En comparaison avec cette précédente épreuve Vosgienne, la principale différence viendra de l’altitude et du pourcentage des pentes. Les pentes dépassaient rarement les 7% – hormis dans le très difficile col des Chevrères – et l’altitude n’excédaient pas 1400 mètres. Néanmoins l’entraînement sur les dernières semaines a été satisfaisant et je l’espère permettra de bien subir les pentes des Alpes.
Dossard 1020 (encore merci à Jean Pierre et Isostar, partenaire officiel de l’épreuve), le départ s’annonce délicat au vue de la masse de participants. Les pentes du col de Chaussy, qui arrivent très vite après le départ, feront je l’espère une première sélection et permettront de mieux se placer dans la vallée avant d’attaquer le dur col de la Croix de Fer. Une fois l’enchaînement avec le col du Mollard et la redescente vers Saint Jean de Maurienne, la Toussuire et son arrivée en altitude seront les juges de paix de cette 23ème édition de l’Etape du Tour.
Quoiqu’il en soit nous n’y sommes pas encore. Il reste quelques jours pour faire le métier et aborder l’épreuve au mieux. L’envie d’y être est grande, alors rendez-vous le dimanche 19 juillet pour ce qui s’annonce être une belle fête du cyclisme.