Voici déjà un moment que la date du Semi-Marathon de Boulogne Billancourt – le 16 novembre 2014 –  était cochée sur le calendrier de cette fin d’année. Ayant participé par deux fois à cette course, il s’agit là d’une belle organisation du club de l’ACBB qui attire en masse les coureurs de la région Parisienne. Pour preuve, les 8000 dossards de l’épreuve était pris depuis un moment déjà, signe que l’épreuve connait un succès grandissant.

Sauf qu’entre le moment où vous vous inscrivez à une épreuve et l’épreuve en elle-même, il peut se passer beaucoup de chose. A J-9, je me fais engrainer par des collègues de club pour m’inscrire à la Sans Raison, un Trail de 28 kilomètres qui a lieu deux jours plus tard. A J-8 je me prends de pleine face une crève qui m’assomme littéralement. A J-7 je décide quand même de participer à ce Trail et met finalement 3 jours à m’en remettre :o.

Vestiaire semi BB

Ironiquement, c’est ce qu’on appellerait une excellente préparation de course. C’est aussi avec trois kilos en plus sur la balance que je me pointe ce dimanche matin sur la ligne de départ avec un objectif revu à la baisse. Après le dépôt de mes affaires à la consigne, l’attente du départ est l’occasion de discuter avec des collègues triathlètes. Si bien qu’en poussant un peu la conversation, je ne prends même pas le temps de m’échauffer. Ce sera donc un échauffement express sur le premier kilomètre.

Logo SemiBB

10h pile, le coup de pistolet est donné. Placé dans le SAS préférentiel, je veille à ne pas partir trop vite et me fais dépasser par bon nombre de coureurs. Ce n’est pas bien grave, connaissant mon côté diesel, je sais que ce n’est pas là que je ferais d’écart.

Le premier tier de course est très roulant. En descente et le long des quais, c’est le moment de prendre le rythme avant que les choses ne commencent vraiment. A la mi-course, et au moment où les choses se corsent, les encouragements des spectateurs présents sur le bord de la route (parmi eux Julia, Arthur, Frédéric, Bertrand, Jean-Pierre Run Run…) reboostent.

Au gré des kilomètres, de petits paquets se forment et on reconnait de nombreux maillots de clubs de la région : L’ACBB bien sur mais aussi les Etoiles du 8ème, le XV Athlétiques, le NAC…Cela fait toujours plaisir de voir les coureurs afficher fièrement leurs couleurs de club.

Semi Marathon de BB 2014

Dès le 14ème kilomètre, je commence néanmoins à souffrir. Sept kilomètres, ce n’est pas grand chose, mais lorsqu’il faut les tenir en dessous de 4:00/km, c’est pour beaucoup d’entre nous autre paire de manche. A priori je ne suis pas le seul, je double un triathlète d’Issy-les-moulineaux qui m’avoue aussi être dans le dur.

Dans ces derniers kilomètres une bruine fait son apparition. J’accélère doucement pour rejoindre un paquet de coureurs qui avait pris quelques longueurs d’avance afin de bénéficier de l’abri du vent et de me faire “tirer”. A la flamme rouge qui nous ramène vers l’arrivée, je me dis qu’il serait bon d’accélérer un peu. Sauf qu’entre ce que veut le cerveau et ce que sont capables de fournir les jambes, il y a parfois une différence…Je sèche sur la fin et me fais déposer par plusieurs coureurs qui ont bien mieux géré que moi leur fin de course.

Point m’en faut, je passe la ligne en 1h22’03”. Pas de record personnel, mais à la vue des dernières semaines de préparation, je ne vais pas me plaindre. D’autant que le principal a été fait : se faire plaisir, souffrir un peu et récupérer un justificatif de temps pour avoir le droit, une année supplémentaire au SAS préférentiel :D.

Sans passer par la case ravitaillement, je pars récupérer rapidement mes affaires avant d’aller à mon tour encourager les autres coureurs qui, l’arche d’arrivée en ligne de mire, fournissent leurs derniers efforts.

Arrivée Semi BB

En guise de conclusion, ce fut encore une belle édition de ce Semi-Marathon de Boulogne Billancourt avec une organisation toujours bien rodée, un parcours roulant et une bonne ambiance entres participants et organisateurs. Seul la météo nous a fait défaut pour ce cru 2014…