Si vous faites partie de la secte Parisienne du Triathlon, les dix signes suivant risqueront surement de vous trahir :
- Quand on vous parle de Longchamp, vous pensez d’abor
d au 3,6 km de voie cyclable autour de l’hippodrome plutôt qu’à une marque de maroquinerie. - Votre vélo orne la pièce principale de votre petit appartement.
- Avant d’être triathlète, vous ne connaissiez pas les villages de Dampierre, Senlisse ou Bullion. Maintenant, les Vaux de Cernay, les 17 tournants ou la Vacheresse n’ont plus aucun secret pour vous…
- …Et avant, Thoiry n’était qu’un zoo. Maintenant, c’est le moment où il faut choisir entre la droite direction Maule ou la gauche direction Orgerus.
- Le polygone de Vincennes ? Désolé, Longchamp c’est quand même mieux !
- Vous connaissez par cœur les segments Strava dans Paris, en proche banlieue et en vallée de Chevreuse.
- Quand on parle de piscine, Puteaux reste le must, accessoirement vous allez à Suzanne Berlioux ou à Keller, mais plus jamais dans les bassins de 25 mètres.
- Triathlon de Deauville, LD de Vendôme, CD de Beauvais ou du Mans, vous participez à au moins une de ces épreuves car c’est à moins de deux heures de route de la capitale.
- A votre grand regret, le Triathlon de Paris n’a plus lieu. Dommage, rares sont les épreuves qui ne demandent qu’un ticket de métro pour se rendre au départ.
- Paris-Chartres : 180 km aller/retour, juste la distance qu’il faut pour préparer un Ironman.
Désolé pour ce post un tant soit peu nombriliste, mais même s’il nous faut faire vingt kilomètres avant de trouver des routes de campagne, si les spots de natation en eau libre ne sont pas chose courante et si nous encrassons nos poumons à chaque tour de piste, la région Parisienne connait bel et bien la densité de triathlètes la plus importante de France !
J’ai oublié de préciser que parfois il y a aussi un choix cornélien à faire entre ton vendredi soir dans un bar sympa du 18ème et la qualité de ton entraînement du samedi matin 🙂