Ce week-end avait lieu le Triathlon International de Deauville 2014. Après la reprise de l’épreuve auprès de Tristar et une première édition en 2013, les 14 et 15 juin étaient dédiés à investir le Pays d’Auge et les planches pour un week-end de fête et de Triathlon.
Avec une natation tumultueuse et un parcours vélo exigeant, ma participation en 2013 m’avait laissé un souvenir amer – non pas par l’organisation, loin de là, mais par la façon dont j’avais (mal) géré ma course. Ajouté à cela un forfait au 70.3 du Pays d’Aix 2014, c’est donc revanchard que je remettais cette année les pieds face au Casino pour ce triathlon Longue Distance (1.9/96/21). Arrivé sur place le vendredi soir avec l’ensemble du club de Levallois, c’est le lendemain matin que commenceraient les hostilités.
11h30, le coup de sifflet est donné. Par chance, les conditions sont moins dures qu’en 2013 : la mer est moins houleuse, malgré un vent d’Ouest assez présent. Ne nageant jamais en eau libre hormis en compétition, et au milieu de la baston, j’ai du mal à me repérer. Je prends des coups et je perds deux fois mes lunettes. Ce n’est qu’un dur moment à passer jusqu’à la première bouée. Au-delà, les écarts commencent à se faire, ce qui ne m’empêche pas de rester dans la masse est de subir sur l’ensemble de l’épreuve de natation : poings, pieds, j’ai l’impression que tout le monde m’en veut ! Avec plus de 1,9 kilomètres au GPS, je sors finalement de l’eau en 39’. Ni bon, ni mauvais, il reste encore beaucoup de vélo dans le parc, voilà au moins une chose rassurante.
J’enfourche mon vélo pour entamer le gros de l’épreuve : 96 kilomètres avec 1300D+, la fameuse côte de Saint Laurent, son passage à 19% et un parcours globalement peu roulant avec beaucoup de relances. Dès le début, je sens que les jambes répondent bien. Je préfère néanmoins en garder sous le pied, la route est encore longue et difficile. Bien obligé d’appuyer dans les bosses, je décide de gérer le reste au cardio et de maintenir la fréquence cardiaque entre 130 et 140 bpm sur le plat, chose qui s’avèrera payante dans la suite.
Reprenant tout au long du parcours de nombreux concurrents, je boucle les 96 kilomètres et pose le vélo en 2h51 dans un parc à vélo relativement vide, chose qui boost forcément le moral.
Après un carton jaune pour être descendu du vélo sur la ligne (et non avant), je chausse les baskets pour les 21 derniers kilomètres sur les planches. Malgré un cardio élevé dès le début, les jambes sont toujours là. Je décide d’oublier ma montre et de faire la course à pied aux sensations. Je déroule la première moitié à une allure moyenne de 4:10/km en me disant néanmoins que ce seront les deux derniers tours les plus durs, et ce d’autant que je suis resté un peu léger sur les ravitaillements précédents. Je veille à bien boire tout au long de l’épreuve, quitte à ralentir et perdre du temps.
Les kilomètres passent, les encouragements de toute part revigorent, et croiser les collègues de club tout au long du parcours redonne des ailes. Je fais les trois derniers kilomètres dans le dur – encore merci à Franck de m’avoir tiré sur la fin – pour boucler le semi-marathon en 1h27, satisfait de ma gestion de course.
Je passe la ligne d’arrivée en 5h04 et 11ème au scratch : un résultat positif qui prouve que le travail hivernal paie.
Pour couronner le tout, nous remettons ça le lendemain avec un relais club sur la distance M. Aligné pour la partie vélo avec un excellent nageur – Xavier – et un coureur qui ne lâche jamais rien – Régis – nous remportons l’épreuve relais. Pas spécialement une séance de récup’, mais un final top pour couronner ce week-end Normand au cours duquel le club de Levallois était venu en force.
Pour finir, je souhaiterais adresser un grand merci à l’organisation, à tout le club de Levallois Triathlon qui nous a fait vivre un super week-end, mais également à tous les bénévoles, aux supporters et à la ligue contre le cancer présente tout au long de la compétition.
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