Un week-end au Mans en juillet, un triathlon format M sympa pour boucler la première partie de saison, du soleil et un cadre buccolique, voici ce qui s’annonçait ce premier dimanche de juillet pour le Triathlon International du Mans. Ça c’est sûr le papier, dans la réalité c’est un peu différent. Petit résumé de la situation.

triathlon du mans

Le triathlon internationale du Mans avec les copains de club, c’est :

  • Une victoire sur le relais XS le samedi avec deux coéquipiers de choc histoire de se mettre en jambe.
  • Une grande maison louée en Air bnb pour loger tout le monde le samedi soir.
  • Un barbeuc de folie où après l’apéro, on mange et boit plus que ce qu’il ne faut.
  • Une fin de soirée à boire du champagne dans un jacuzzi où on se dit que demain ça passera quand même (genre discours de fin de soirée).
  • Un lendemain matin pluvieux où on ressent et regrette les excès de la veille tout en se disant qu’il va encore falloir aller au charbon.

Ça c’est l’avant course. D’un point de sportif, le triathlon International du Mans c’est aussi :

  • Une natation au milieu des ragondins dans une eau trouble.
  • Un départ en natation raté, une baston à n’en plus finir et la vision d’une tête de course qui part vite, très vite.

  • Un record sur 1500 mètres en un peu plus de 18 minutes, soit une allure de 1’11/100m moyenne. Rassurez-vous je n’y suis pour rien, je me suis laissé porter par le courant.
  • 40 kilomètres de vélo dans des conditions humides passée à doubler, doubler et encore doubler. Pas vraiment les jambes des bons jours : 305W moyen et 322W NP. Peut mieux faire pour un poids lourd comme bibi. Peut être la faute aux bières bues la veille.

  • Des transitions longues comme jamais. Sur un half ça passe encore mais sur un M, ce sont de trop précieuses secondes perdues.
  • Une course à pied où malgré mon allure sous les quatre au kilo, je me fais déposer sans pouvoir faire quoi que ce soit. Difficile de faire mieux en ne courant qu’une fois par semaine.

cap triathlon du Mans

  • Finalement une onzième place scratch en 2h03 et le sentiment qu’il faudrait que je me mette au duathlon plutôt que continuer dans le triathlon.

Mais le Triathlon International du Mans c’est aussi :

  • Un parc à vélos dans un décor de rêve à deux pas des barres d’immeuble.
  • Le seul triathlon que je connaisse où les dossards et les bonnets sont récupérés pour les éditions suivantes. Vous me direz c’est aussi le seul triathlon que je connaisse où l’inscription est à moins de 30€.
  • Un nettoyage supplémentaire du vélo à rajouter à la longue liste de ceux de 2016.
  • Et comme tout week-end qu’il se doit hors Ile-de-France, des embouteillages pour rentrer sur Paris après la course.