On dit souvent que l’alcool est mauvais pour la santé, j’en conçois. Mais en tapant bêtement les termes « Bière et santé » dans Google, voici ce sur quoi je tombe en première page des résultats de recherche :
« Effets de la bière sur la santé » ; « Bière, vertus, santé : Ne lui jetez pas la pierre » ; « Bière : elle a aussi des vertus santé » ; « Les bienfaits de la bière » contre le seul titre négatif « Les dangers de la bière quotidienne ».
Pour info, j’ai également tapé « Bière et Danger », et la page de recherche était remplie d’allusion à une quête sur un jeu de rôle en réseau (ndlr : Non, je ne suis pas un geek).
Qu’en est-il réellement ? Voici globalement ce qui se dit sur la toile concernant cette boisson fabriquée à partir de houblon :
- La bière possède des caractéristiques nutritives intéressantes (Vitamines B1, B2, B6, Potassium, silicium…).
- Le houblon contient de la lupuline qui favoriserait le sommeil de part ses vertus calmantes.
- La résine de houblon favoriserait le travail des reins, ce qui provoquerait l’effet diurétique de la bière.
- L’alcool présent dans la bière diminuerait le mauvais cholestérol au profit du bon cholestérol.
- Le silicium contenu dans la bière permettrait d’accroître le développement des tissus osseux.
- La bière serait peu calorique par rapport à d’autres boissons telles que les sodas (environ 100kcal pour un demi). Enfin ça sera toujours 100 kcal de plus qu’un verre d’eau !
Et pour preuve des vertus de la bière, on peut également acheter de la levure de bière au rayon des compléments alimentaires du supermarché.
Mais comme malheureusement aucun aliment n’est parfait, la bière contient de l’alcool, et c’est là que le bas blesse. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Et c’est notamment dans ce contexte qu’il est dit que la bière peut avoir certaines vertus : uniquement si elle est consommée avec modération, c’est-à-dire pas plus de 2 verres (soit 2 demis, ou une pinte) par jour. Ceux qui en abusent pourront faire appel au 1B4 pour tenter d’éviter les désagréments le lendemain…
Au delà, on retrouve bien évidemment tous les conséquences d’une consommation excessive d’alcool, à savoir cancer, cirrhose, troubles divers, mauvaise coordination musculaire (qui n’a jamais eu les jambes lourdes un lendemain d’excès…).
On peut alors naturellement se poser la question des bières sans alcool. Elles ont souvent mauvaises réputations, parfois qualifiées de « substituts », et à vrai dire, peu intéressante d’un point de vue gustatif. Mais d’un point de vue « purement nutritionnel », ça semblerait une boisson plutôt intéressante de part son très faible taux en alcool (<1%).
Quoi qu’il en soit, et sans faire l’apologie de l’alcool, une bonne bière fraîche après un entraînement ou une trappiste à l’heure de l’apéro reste un moment de convivialité dont il serait dommage de se priver. Petit plaisir des cyclotouristes, ça ne doit finalement pas être si mauvais que ça : dimanche dernier, certains des leurs m’ont mis minable dans la Vallée de Chevreuse…